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Perdue dans les méandres de ton cerveau.

Tes pensées rebelles transgressives ornent des territoires terroristes en terre inconnue.

Suicide lent de neurones abîmées par la vie, jouant des claquettes avec la réalité.

 

Espionne de l’absurde.

Mise sur écoute imaginaire.

Délires sans surveillance.

Nomade fantaisiste en filature.

Ligne maginot chimérique.

Complots abstraits piégés.

Démarcation de renseignements excessifs.

Invasion de folies psychotiques clandestines.

Fabricante de preuves secrètes.

 

Tu switches d’un mode bisounours, plein d’amour, bienveillant, d’un mode lucide, réfléchie, tolérante, à un mode alternatif, drôle, cocasse, à un mode haineux, aigrie, solitaire, à un mode dure, froid, distant, à un mode insultant, violent, agressif.

 

Expulsée aux bordures de tes obsessions vagues.

Accaparée par les limites frénétiques de tes visions divergentes.

Délimitée par tes élucubrations aliénées.

Trahie par tes aphorismes déraisonnés.

Absorbée par le confins d’un mental fantasmant.

 

Toi seule sais : tu n’es pas dans la matrice.

 

Arnaqueuse aux frontières de l'irréel.

Passeuse d’hallucinations insensées.

Contrebandière d’idées fallacieuses.

 

Ébranlée dans tes fondations, tu dissimules la réalité.

Vociférant à la face du monde, ta vérité diluée.

 

Tu es divisée.

Torturé par tes toi.

Ils/ elles ronronnent à ton oreille poreuse.

 

Poursuivie.

Chassée.

Pourchassée.

Persécutée.

Assiégée.

Tenaillée.

 

En cavale.

 

Tu fuis. Et tu reviens.

Pour l’instant.

Corrompue par une allégresse malhonnête. je ne sais que faire de cette sérénité débauchée. Je brisbrouille le chemin chaotique de ma propre vie. Indigne passionnée, experte en tricherie, en vil enchanteresse, en bassesse éblouissante.

 

Tournes en rond petit patachon.

 

Une joie profonde et abusive occupe mon esprit torturé. Je me libère de mes compagnons d'infortune : fardeau, contrainte et insécurité. Je me compose de particules de joie périmée, de bonne humeur datée, de plaisirs caducs.

 

Tournes en rond petit polisson.

 

Je suis ivre d'un spleen jubilatoire. Emprisonnée dans mes travers, mon cœur vibrant d'incertitude, ma colère captive s'extase et s'amenuit. Je ne sais plus vomir à la face du monde, exaltée par ma rancœur.

 

Tournes en en rond petit patisson.

 

Habituée à vivre sur le fil du rasoir, d'une vie acrobatique. Conditionnée par mes automatismes. J'étoffe mon vocable de béate dépravée. Je suis une pute à bonheur. Une arnaqueuse consciente racollant l'abondance de mon abject richesse intérieure.

 

Tournes en rond petit polochon.

 

Je n'ai rien. Je ne suis rien. Juste un électron volubile et sordide chargée d'un positivisme faisandé. En quête de mots. D'ordinaire et d'embrouilles extatiques. Atteinte d'une volupté viscérale, de vices rieurs, d'émerveillement disputé à l'amiable.

 

Tournes en rond petit poison.

 

J'ai trimé avec violence. Accoutumée, je dépeins un passé rocambolesque. Incompétente à me détendre, j’'abandonne les “il faut et les je dois”. Je vis quitte à me planter. Couronner de peurs captivantes. Sortie de route apathique d'une zone de confort criminelle.

 

Tournes en rond petit palisson.

 

Guillerette, je fais. Je signe un pacte sur mon honneur ensanglanté trahissant mes deux ou trois moi. La nuit vient toujours après le jour. Le calme vient toujours après la tempête. La félicité vient toujours après la tristesse.

 

Tournes en rond petit poisson.

 

En ritournelle. En mantra. En slogan. J'y pense. J'oublie. Et la vie me rappelle à l'ordre.

 

Tout finit toujours par passer. Tout finit toujours par passer. Tout finit toujours par passer. Tout finit toujours par passer. Tout finit toujours par passer.

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